Rapprocher l’École et le monde de la recherche, grâce au « Comptoir des sciences » du Cercle FSER

Comptoir des Sciences : plus de 50 000 élèves des premier et second degrés ont bénéficié des rencontres par visioconférence avec des scientifiques depuis 5 ans !

Entamée il y a deux ans la collaboration entre le Cercle FSER et « Sciences à l’École » permet d’offrir aux collèges et lycées bénéficiant des plans d’équipement  de « Sciences à l’École » un accès privilégié au programme « Comptoir des sciences » déployé par le Cercle FSER.

Chaque année, les plans d’équipement pilotés par « Sciences à l’École » bénéficient à près de 20 000 élèves, en mettant à disposition des enseignants des équipements scientifiques de pointe leur permettant de mettre en place des projets pédagogiques innovants dans des contextes d’apprentissage stimulants. Le matériel prêté aux établissements scolaires leur offre l’opportunité de mener des activités expérimentales dans des domaines scientifiques très variés : astronomie, physique des particules, criminalistique, biologie moléculaire, météorologie et sismologie.

Comptoir des Sciences se fixe pour objectif de promouvoir les échanges entre recherche et éducation en proposant, sur inscription, une rencontre en visioconférence entre une classe et un scientifique de la discipline souhaitée comportant une présentation de son domaine, suivie d’une séance d’échanges libres.

Héloïse Dufour, directrice du cercle FSER, présente les enjeux et ambitions de ce programme :

“Le Comptoir des Sciences est adapté à tous les publics. Nous encourageons particulièrement les candidatures au collège car nous en avons peu, alors même que 80% des élèves nous disent avoir apprécié l’expérience.

Rencontrer des scientifiques, acteurs de la “science en train de se faire”, contribue à démystifier la recherche, diffuser la culture scientifique et développer l’esprit critique. Il est essentiel de multiplier ces rencontres, notamment avec le jeune public, à l’heure où les vocations scientifiques sont en baisse et les fake news se multiplient.

Comptoir des Sciences favorise ce dialogue en organisant des visioconférences entre scientifiques et élèves à la demande des enseignants de tous niveaux et toutes disciplines. Ce dispositif permet de surmonter les barrières géographiques et d’assurer un accès égalitaire aux jeunes en situation d’éloignement vis-à-vis des sciences. Ce programme permet de soutenir les projets des enseignants avec ces interventions pour leurs classes et peut venir compléter les activités menées dans le cadre des plans d’équipement de « Sciences à l’École » pour ceux qui en sont bénéficiaires.

40 disciplines sont représentées par plusieurs centaines de scientifiques bénévoles qui ont à cœur de partager leur travail avec les élèves de l’enseignement secondaire. »

Cette année, de grands changements ont marqué le programme :

• Un nouveau logo pour mieux ancrer notre démarche dans le numérique.
• Un outil informatique (CRM) dédié, simplifiant l’organisation et le suivi des rencontres. Ce logiciel fluidifie l’expérience des participants, facilite les inscriptions et optimise l’adéquation entre projets pédagogiques et disponibilités des scientifiques.

Quelques chiffres clés :

• 300 mises en relations faites depuis la rentrée scolaire ;
• les élèves déclarant savoir comment les scientifiques valident leurs résultats sont trois plus nombreux après avoir suivi une session  du Comptoir des sciences ;
• 72% des élèves ayant suivi le programme ont découvert de nouveaux parcours vers les métiers scientifiques.

Témoignage :

“Cette rencontre leur permet de découvrir des métiers auxquels ils n’ont pas accès pour la plupart d’entre eux et donc utilité en terme d’orientation éventuelle mais plus largement en terme de compréhension de la recherche dans la société.” – Enseignant en Lycée, Créon (33)

Informations et inscriptions en ligne : cerclefser.org/fr/comptoir-des-sciences/

Focus : Retours suite aux rencontres

Les élèves de collèges et de lycées parlent de leur rencontre avec un chercheur, qui leur permet de découvrir de tout nouveaux sujets ou de créer du lien avec leurs cours. Lors de ces échanges, les chercheuses et chercheurs intervenants peuvent s’appuyer sur une proposition de trame, qui les aiguille pour parler de leur parcours, de leur quotidien et expliquer comment sont produites les nouvelles connaissances.

C’est par exemple le cas d’élèves de 5^ème de l’académie de Dijon qui ont pu rencontrer des scientifiques de Lyon, Bordeaux et Paris, travaillant dans les neurosciences, l’apprentissage et la mémoire :

“Cette rencontre m’a plu, car j’ai appris plein de nouvelles choses comme combien de neurones on a dans notre cerveau. J’ai retenu que les neurones faisaient des tâches complexes comme faire circuler le sang, respirer automatiquement et plein d’autres choses, ce qui m’a plu !”

“Cela m’a plu, car rencontrer des professionnels permet de mieux comprendre le métier”

Dans l’académie de Lille, ce sont des élèves de seconde, qui ont fait la rencontre de Frantz Depaulis, Chargé de recherche CNRS à l’Institut de Biologie ENS-Paris.

Le sujet de recherche de Frantz Depaulis était central dans cette intervention, où il a abordé des notions  en lien avec le programme, comme l’évolution et la sélection naturelle, mais aussi ce qui se passe au niveau de l’ADN : comment utiliser les mutations “neutres”, leur fréquence dans la population, pour s’en servir d’horloge moléculaire, permettant de dater des événements. Comment une mutation avantageuse dont la fréquence varie différemment, réduisant la variabilité génétique rapidement, constitue une signature de la sélection naturelle ?

Suite à cette intervention, les élèves ont déclaré :

“J’ai pu découvrir de nouveaux métiers et approfondir mes connaissances. Je retiens qu’il y a beaucoup de procédés avant d’affirmer une découverte”

“Ça m’a plu car j’ai bien aimé le contact avec un vrai chercheur. Je retiens quelques notions dans l’évolution et surtout le fonctionnement de la recherche”

“Cette intervention m’a beaucoup plu car j’ai pu découvrir le fonctionnement du CNRS et le quotidien de ses chercheurs”