Solange, Myriam et Anna, trois étudiantes avec un goût prononcé pour la propagation des savoirs scientifiques. Crédits photo : Anna Vayness.
Trois étudiantes, dont une lauréate de l’édition 2014 des Olympiades internationales de Géosciences, ont créé un site de vulgarisation scientifique sur le changement climatique. Leurs articles permettent de s’informer de façon claire et précise sur diverses thématiques liées au climat, qui sont de plus en plus abordées dans les programmes de collège et lycée.
« Nous sommes Solange, Anna et Myriam, toutes trois étudiantes en géosciences, titulaires d’un M1. Solange, passionnée d’océanographie depuis toujours, a intégré le département de géosciences de l’ENS Ulm après une classe préparatoire PC. Anna a suivi un parcours similaire mais ses intérêts touchent plus au climat – passé, actuel ou futur – ainsi qu’aux sciences sociales. Quant à Myriam, son goût pour les géosciences s’est révélé après sa participation aux Olympiades Internationales de Géosciences en 2014 et elle a intégré l’ENS après une classe préparatoire BCPST. Nous nous sommes donc retrouvées toutes les trois à suivre la même formation et à être liées par une préoccupation commune pour le dérèglement climatique dans le monde académique et dans nos vies personnelles. Nous avons, par exemple, animé plusieurs Fresques du Climat, ateliers de sensibilisation et de vulgarisation du changement climatique.
Fin 2019, Anna a lancé l’idée de ce projet, encore vague à l’époque, mais dont le but était bien de partager nos connaissances de géosciences que nous avons accumulées pendant deux ans, pour tenter de vulgariser les mécanismes du dérèglement climatique. Notre objectif était aussi de lutter à notre échelle contre la rhétorique climatosceptique, en offrant des réponses argumentées, faciles à s’approprier. Nous voulions également qu’une personne intéressée par le thème du changement climatique puisse avoir les clés pour bien comprendre les phénomènes scientifiques associés. Peu à peu, le format de petits articles qui répondent à des questions simples est devenu la structure que nous voulions donner à notre projet et nous avons pu, lors du premier confinement, consacrer du temps et de l’énergie à la rédaction. Nous avions évidemment à cœur que ces articles soient scientifiquement rigoureux, c’est la raison pour laquelle nous les avons fait relire à plusieurs personnes, notamment à des scientifiques de notre département. Le projet s’est ainsi concrétisé et vous pouvez découvrir 36 articles publiés sur le site d’Écocampus, l’association écologiste de notre école ! »